Tu n'as pas besoin d'être heureux


Devrions-nous poursuivre notre propre bonheur dans la vie?

Le bonheur. Tout le monde le veut. Mais personne n’en a assez. Il est toujours au coin de la rue, mais il disparaît aussitôt qu’on dépassé le coin. Puis, on finit par courir courir partout dans la ville pour l’avoir. Tout ça pour finalement réaliser qu’on courait en rond depuis un moment.

Peut-être que le poursuivre n’était pas la bonne chose à faire, après tout.

La Dualité des opposés.

Chaque chose implique deux opposés : le jour et la nuit, le chaud et le froid, le bonheur et la tristesse. Le philosophe Héraclite disait fermement que les contraires étaient, au final,  une unité. Des qualités contraires se trouvent en nous comme “la même chose”. Quand on y pense, c’est très logique : le chaud et le froid sont les deux facettes de la température, le plaisir et la douleur sont tous les deux des sentiments, etc.

Toutes les choses viennent en paire de contraires. Alors, en essayant de ressentir que du plaisir, nous devons échouer. C’est parce que nous devons recevoir les deux parties de la même pièce, les deux opposés. Ce qui monte doit descendre. Le bonheur est différent de la tristesse, car ce sont deux opposés. Pourtant, ce sont aussi deux parties de la même chose. Parce qu’aucune pièce ne peut avoir un seul côté.

L’accomplissement dans les difficultés

Ça nous amène à la question de qu’est-ce qui est digne d’être poursuivi pour vivre une bonne et heureuse vie. Nous devons choisir quelles difficultés nous sommes prêts à supporter pour trouver ce que nous aimons. Les humains trouvent le bonheur à travers la lutte et la résolution de problèmes. Choisir les difficultés que nous voulons affronter veut dire accepter de supporter les difficultés qui accompagnent les défis qu’on s’est donné ainsi que la vie qu’on a choisi.

Si tu veux devenir un artiste, mais que tu n’es pas prêt à y dédier des heures de pratique ou à être sans argent et méconnu pour une bonne partie de ta vie, alors être un artiste à temps plein n’est pas fait pour toi. C’est parce que tu dois aimer les difficultés de ta carrière de rêve, ou au moins être prêt à tolérer, pour l’apprécier et y être heureux.

"Participez joyeusement aux peines du monde. Nous ne pouvons pas guérir le monde du chagrin, mais nous pouvons choisir de vivre dans la joie.”

Joseph Campbell

Au lieu de regarder le côté positif de ce que tu désires faire, regarde les mauvaises parties de ce passe-temps ou de ce travail. Si ses difficultés te plaisent vraiment, alors tu as des kilomètres d’avance sur les autres qui n’ont que regardé les traits positifs de cette activité. Tu seras dans une meilleure position pour résoudre les soi-disant problèmes parce qu’ils seront amusants à gérer pour toi.

Ceci n’est pas une question de volonté. Autant que j’aimerais te dire que n’importe qui peut accomplir n’importe quoi, tu ne peux pas. Ce n’est pas une question de pousser jusqu’à temps que tu accomplisses ce que tu veux. Les problèmes ne vont pas s’en aller. Jamais. Alors autant trouver les problèmes que tu apprécies résoudre.

Le processus > Les résultats finaux

"Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un objectif, pas à des personnes ou à des objets."

Albert Einstein

La vraie appréciation d’une activité vient beaucoup plus du processus de faire l’activité que de son résultat final. Le processus te rend fier, tandis que le résultat représente plus une récompense secondaire.

Maintenant, pour illustrer cela, je vais te poser une question très simple. Tu t’apprêtes à acheter une nouvelle voiture. Lequel de ces deux scénarios te rendrait le plus heureux? Dans le premier, tu as travaillé fort, et après des mois d’économie, tu peux finalement l’acheter. Le deuxième, c’est que c’était l’argent de tes parents.

Maintenant, dis-moi, dans quel scénario aurais-tu ressenti le plus de fierté et de bonheur à l’achat de ce nouveau bolide?...

Dans le deuxième, bien sûr. Pourtant, le résultat final est le même et la seule différence était le processus. Et si le bonheur dépendait plus du résultat final, alors le niveau de satisfaction n’aurait pas changé du premier scénario au deuxième. Ça ne fonctionne pas dans la plupart des cas. Donc, le bonheur vient davantage du processus de réalisation que de la réalisation réelle.

C’est l’acte de peindre la toile qui apporte du plaisir à l’artiste, pas de la voir accrochée dans son salon.

Le processus de réaliser ce qui nous est cher est ce qui crée le bonheur. Le simple fait d’agir pour se rapprocher d’un idéal nous rend heureux. Le résultat final est une sorte de récompense secondaire. Le bonheur est plus près d’un mode de vie, mais plus éloigné d’une circonstance extérieure.

Donc, essaie de trouver une vie qui te rendra heureux plus par son processus que par son résultat final.

Mot de fin

Trouve quelque chose dans lequel tu veux progresser et dans lequel tu apprécies les difficultés du processus. Trouve les problèmes que tu aimes résoudre.

Parce que le progrès dans un domaine qui te tient à cœur te rendra extrêmement fier, heureux et épanoui. Mille fois plus qu’en cherchant des résultats. Donc, voilà ce qui vaut la peine d’être poursuivi pour vivre une bonne vie.

“Arrête d’essayer d’être heureux et sois-le.”

Mark Manson

Si tu arrêtes de courir après le bonheur, c’est lui qui commencera à te courir après.

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