La moralité : réalité ou invention humaine ?



Je m’intéresse à la philosophie depuis un certain temps, et depuis, une seule question trottait dans ma tête en attendant d’être résolue.

Je me casse répétitivement la tête à essayer d’y répondre.

Voici la question :

Le bien et le mal, existent-ils vraiment ? Ou sont-ils juste des concepts qu’on a inventés ?

Et aujourd’hui est le grand jour.

Maintenant que j’ai trouvé la première réponse qui commence à me satisfaire, je veux la partager avec toi.

Allons-y !

Ma réponse :

Donner cette réponse m’aurait fait mal au cœur il y a quelques semaines.

Il n’y a pas de bien ou de mal universels dans la réalité. Ces concepts ont été créé par les humains.

Car dans ma tête, si le bien et le mal étaient des inventions, alors il n’y a aucune manière d’agir qui est meilleure qu’une autre. Et essayer de bien agir serait inutile.

Mais j’ai compris un nouveau détail.

Si tu agissais seulement bien parce que tu pensais que c’était bien et parce que tout le monde pensait que c’était bien, alors c’est que t’agis pour avoir une récompense. Flatter ton ego parce que tu as bien agi, par exemple, ou encore t’assurer une récompense divine.

Et même si aucune action n’est fondamentalement et universellement meilleure qu’une autre, ça ne veut pas dire qu’elles sont toutes égales.

Créer ton propre bien et mal :

Toutefois, c’est important de ne pas se laisser piéger en pensant que, étant donné que le bien et le mal n’existent pas, on peut agir comme bon nous semble sans éprouver de remords.

Si je voulais construire une maison, je devrais lui donner des fondations stables. Parce que sans elles, la maison va s’écrouler au premier coup de vent.

C’est à peu près la même chose pour notre vie, dans le sens où on doit avoir des règles solides qui vont empêcher qu’on s’écroule dès qu’on traverse des moments difficiles.

Autrement dit, même si le bien et le mal n’existent pas, il faut quand même qu’on se créé nos propres règles et qu’on base notre existence dessus.

Une règle, ça peut être :

  • Voler, c’est mal
  • Il faut être honnête
  • Il ne faut pas tuer d’enfants pour les manger au déjeuner

On a besoin de ces règles même si elles sont un peu subjectives. Elles donnent du sens à notre existence et nous permettent d’être heureux dans l’immense mystère de la vie.

Par contre, avant d’accepter une règle sur ce qui est bien et ce qui est mal, elle doit passer un test.

  • Elle doit être justifiée et intelligente.

Parce qu’on ne peut pas inventer n’importe quelle règle au hasard, sans y réfléchir et penser qu’on en a fait assez.

Même si la moralité n’est pas objective, elle est subjective. Et c’est ce niveau subjectif là qu’on devrait essayer d’atteindre.

C’est comme quand tu parles à quelqu’un qui n’a plus toute sa tête à l’hôpital.

Tu vas lui poser une question et la personne va répondre quelque chose qui ne fait aucun sens. Peut-être même qu’elle va inventer des mots. Mais dans tous les cas, ça sera incompréhensible.

Et même si la personne comprend ce qu’elle dit, est-ce qu’on va aller jusqu’à dire que qu’elle vient de créer un nouveau langage ?

Non.

Eh bien, c’est la même chose pour les règles de la moralité.

On ne peut pas affirmer avoir inventé une règle si elle ne fait aucun sens et si on est seul à comprendre qu’elle est justifiée.

Alors que la vérité objective est hors de notre portée, on peut atteindre la vérité subjective

L’exemple final

Je vais te montrer l’exemple du vol qui résume tout ce que je t’ai dit jusqu’à maintenant.

En société, on dit que voler, c’est mal PARCE QUE ça nuit au travail des autres ainsi qu’à leur propriété.

Même si voler n’est pas mal en réalité, c’est le parce que qui compte. Si la règle a un parce que logique qu’on ne peut pas réfuter, alors on doit l’accepter.

Vu que le bien et le mal n’existent pas et que la moralité n’est pas non plus universelle, on doit trouver nos propres règles.

Et vu que tout ce qui nous reste est la subjectivité, autant trouver des règles qui sont vraies de notre point de vue subjectif.

Conclusion :

C’est peut-être bizarre ou étrange d’entendre dire que la moralité n’existe pas.

Pour vivre une vie dont on est fier et qui a un sens à nos yeux, il faut trouver ses propres règles et les appliquer parce que c’est ce qui donne de la valeur à la vie.

Par contre, quand tu les enforces dans ta vie, rappelle-toi que c’est toi qui a créé ces règles. Et donc il n’y a aucune utilité à les prendre trop sérieusement.

C’est toi qui choisis de les appliquer et c’est aussi toi qui décides jusqu’où tu les prends à cœur.

Elles ne sont pas aussi sérieuses qu’elles vont parfois paraître.

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