Tu ne seras jamais ni heureux ni satisfait.



Le bonheur et la satisfaction sont un mirage. Le plus grand des mirages. Et on court après éternellement.

On est comme dans un marathon. Mais le marathon, lui, a une ligne d'arrivée. Pas notre quête du bonheur.

L'auteur David Dieda disait qu'on ne devrait jamais chercher à être complet dans quoi que ce soit parce qu'il n'y a rien de complet.

Dans ce texte, tu vas découvrir pourquoi il est temps d'abandonner l'attente d'un avenir heureux et satisfait.

Pourquoi est-ce qu'on poursuit une illusion ?

Ton cerveau est assez stupide. Mais c'est correct, parce que le mien aussi. (C'est moi qui définis ce qui est normal, bien sûr. Non mais vraiment, le cerveau est assez stupide.)

Une métrique est un système de mesure. Et lorsqu'on en présente une au cerveau humain, il assume qu'elle est importante. PAR exemple, pense aux systèmes de récompense des cartes de crédit où on mesure le nombre de points ramassés.

Et le truc avec ces systèmes, c'est qu'on a cette envie instinctive de les maximiser. Par exemple, les gens vont acheter des tomates qu'ils n'ont pas besoin pour augmenter leurs points.

Mais je ne suis pas ici pour parler de techniques de marketing. Je veux te parler de bonheur.

Comme tu l'as vu, on peut utiliser ces failles du cerveau humain pour vendre plus. Mais on peut aussi les utiliser pour mesurer le bonheur.

Et quand le bonheur se transforme en métrique, on devient obsédé à le maximiser.

On est mauvais pour prédire notre bonheur

Tu penses être bon pour prédire ce qui te rendra heureux ? Faux.

1.5 million est le nombre de billets de loterie vendus au Québec chaque jour. Même si on sait tous que les gagnants de loterie ne sont pas vraiment plus heureux que la moyenne, les gens achètent.

Le problème, c'est que les humains sont très mauvais pour prédire ce qui va les rendre heureux. Et on se fie sur nos prédictions douteuses pour maximiser le bonheur.

Pour trouver comment on peut s'améliorer, on prend en compte plusieurs éléments faciles à identifier, mais qui ont peu d'impact sur notre bonheur. Parce que ces éléments sont faciles à calculer, on leur donne plus d'importance qu'elles en ont.

De là commence notre biais cognitif.

La loi des inverses

En poursuivant le bonheur comme quelque chose à maximiser, on se tire une balle dans le pied. On voit le bonheur et la satisfaction comme une destination. Sauf qu'on ne peut pas "arriver" au bonheur.

J'avais entendu une histoire qui va comme suit.

Ce sont deux frères qui grandissent chez leurs parents. Quand vient le temps de partir pour vivre seul, il y a une grande différence entre les deux frères. L'un recherche le bonheur et l'autre n'y pense pas trop.

Dix ans plus tard, les deux frères se revoient à un souper de famille. Le premier est devenu riche et le deuxième a eu des enfants. Ils parlent ensemble un peu. Au fur et à mesure que la discussion avance, on remarque que celui qui n'avait pas pensé au bonheur était beaucoup plus heureux et satisfait que celui qui était parti à la chasse au trésor.

Lui était frustré et découragé de n'avoir rien trouvé

Et finalement, on ressort de la conversation avec l'impression que plus on veut se rapprocher du bonheur, plus on s'en éloigne. C'est comme si en essayant d'être heureux, on se condamnait à être malheureux.

Bizarement, on dirait que savoir qu'on ne sera jamais satisfait nous met dans une meilleure position pour être satisfait.

Alors je te propose de prendre conscience qu'on ne va jamais atteindre le bonheur et la satisfaction. Arrêtons de s'attendre à ce qu'ils nous attendent quelque part.

Que ce soit pour le bonheur, pour les relations ou pour l'écriture, la fin n'est qu'un mirage.


Si tu as aimé ce post, tu peux faire le tour des articles sur mon site web. Sinon, je te remercie pour ton temps!

Comments

Popular posts from this blog

Self-Sabotage : Enjoying self-destruction

Why Most People won’t Achieve Greatness (it’s Madness)

The Path to True Freedom is Passion